• Aujourd’hui, je vais vous présenter une dissertation sur ces illustres personnages. Je l’ai intitulée : “Victor Hugo il a trop la classe, et Bismarck, ça se voit rien qu’à sa tête qu’il faut pas lui casser les couilles”.

    Regardez cette photo de Victor Hugo, s’il a pas trop la classe :

    Dissertation sur Victor Hugo et Otto Von Bismarck

    Vous avez vu ? Tain, moi un mec qui a la classe comme lui, c’est impossible que je le tutoie, même s’il me tutoie pendant 20 ans, ben je vais quand même encore continuer à le vouvoyer.

    J’aurais un mec comme ça en face de moi, je serais hyper impressionné, genre comme un gamin du primaire qui se retrouverait face au grand directeur de tous les directeurs d’école. Et même si je faisais un super poème super bien écrit, que tout le monde il me dirait : “ouais, ton poème, il est super bien écrit”, et que même Bernard Pivot il en parlerait dans ses émissions et tout, ben je pourrais même pas le montrer, à un mec comme ça, je serais mort de honte juste de lui demander de le lire.

    Tain, comme il a trop la classe, Victor Hugo.

    Maintenant, je vais vous mettre une photo de Bismarck, dîtes moi si c’est pas un mec que ça se voit de suite rien qu’à sa tête qu’il faut pas lui casser les couilles :

    Tain, moi j’aurais un mec comme ça face à moi, ben je lui parlerais correctement, en faisant gaffe de dire aucun gros mot, parce je sentirais bien qu’au moindre mot de travers, ben je me mangerais une putain de torgnole.

    Et imaginez que vous soyez avec vos potes, et qu’il y ait Bismarck dans la pièce. A un moment, y’a un de vos potes qui arrive tout torché, et qui commence à faire : “chuis un fou, moi, je crains dégun”, ben c’est clair que Bismarck, il va lui mettre une torgnole qui va le dessouler en une demie-seconde, et que tout le monde il va fermer sa gueule.

    Et puis même, quand y’a des cailleras qui foutent le bordel avec leurs mortiers et leurs kalashs, ben on enverrait Bismarck, lui, le premier qui viendrait lui faire : “chui un fou, moi, chui un fou”, ben Bismarck, il lui mettrait une putain de torgnole qui calmerait tout le monde d’un coup, et tous les cailleras, ils verraient ça, ben ils arrêteraient le bordel de suite, et ils rentreraient chez eux. Et en silence. Faut pas lui casser les couilles, à Bismarck.

    Voilà, c’était ma dissertation sur Victor Hugo et Bismarck.


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  • Une fois, j’étais parti rendre visite à un pote dans un hôpital pour la tête, et comme c’était un ancien militaire réformé P4, ils l’avaient mis dans l’hôpital militaire de la ville (mais un hôpital qui soignait tout, pas seulement la tête).

    Le truc, c’est que si je savais où c’était à peu près cet hôpital, je savais pas par où c’était l’entrée des visiteurs, et puis il y avait plusieurs installations militaires autour, et c’était mal indiqué, alors j’étais un peu paumé. A un moment, je me suis dit que je devrais demander mon chemin à un passant, mais le problème c’est qu’il n’y avait pas de passant, alors je me suis dit qu’il fallait trouver une autre solution.

    Puis à un autre moment, je vois un garde avec son Famas en bandoulière, qui gardait un bâtiment, qui servait à je sais pas trop quoi, mais bref, lui il doit savoir c’est où que je dois aller, je aller vais lui demander. Mais le truc, en fait, c’est que pour aller vers lui, il fallait passer par une route un peu longue, et qui ne menait qu’à un seul endroit, celui qu’il gardait; et du coup, quand j’ai commencé à emprunter cette route, il a commencé à me regarder bizarrement, du genre : “mais qui c’est lui ? Je le connais pas ! Il veut quoi ? Si ça se trouve, c’est peut-être un méchant ! Et même que c’est peut-être un terroriste islamiste qui vient mettre une bombe pour faire sauter toute la base, ou alors un espion du KGB qui vient mettre un super virus informatique qui va prendre le contrôle de tous les ordis de l’armée ?”

    Tout en marchant dans sa direction, j’essayais d’avoir l’air zen, du genre “détendez vous monsieur, je suis pas un méchant, je suis juste un gentil qui vient demander son chemin”, mais lui, il me lâchait pas un seul instant des yeux, avec un regard stressé et hyper vigilant, les mains pas vraiment posées sur son Famas, mais presque, il avait l’air prêt à me mettre en joue au moindre mouvement suspect. C’était un peu bizarre comme situation, mais en même temps je me disais, tain comme c’est trop la classe de se sentir pris au sérieux par un militaire comme ça, je commençais à m’imaginer dans une cinématique de Splinter Cell ou de Metal Gear, avec un moment le zoom sur mes pieds qui marchent, et un moment sur ses yeux fixes et hyper vigilants, avec la musique et tout.

    - Bonjour.

    - Bonjour, vous voulez quoi, monsieur ?

    - Heu, je cherche l’entrée des visiteurs de l’hôpital, s’il vous plaît.

    - (regard toujours hyper méfiant) C’est à l’autre bout, là bas. (il pointe la direction)

    - Heu, ok, merci.

    Et grâce à lui, j’ai pu enfin trouver. Quand j’y repense, j’ai jamais su c’est quoi qu’il gardait au juste, mais c’était peut-être un truc hyper important, genre le centre de contrôle des missiles nucléaires, ou le labo central des trucs bactériologiques, ou alors une base ultra-secrète des illuminati. Peut-être même qu’il y avait des autres gardes qui me surveillaient à travers les caméras, en se disant : “mais c’est qui lui ? On le connait pas ! Il veut quoi ? C’est un méchant ? Il veut mettre une bombe ou un super virus informatique ?”, et peut-être même qu’en fait c’était un truc tellement hyper hyper important qu’ils ont envoyé un sms au président de la république en personne : “l’heure est grave, monsieur le président, il y a un méchant qui est en train de se diriger vers (le truc hyper hyper important)”.

    Mais bon, de toutes façons, même si un méchant venait mettre une bombe ou un super virus informatique, je suis même pas sûr qu’il trouverait où il faut aller, c’est vraiment mal indiqué leurs trucs.


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